Un reportage télévisé a affirmé que les plaignants « n’auraient rien appris » durant leur passage auprès de M. Adam. Vérifions ce propos à la lumière de faits concrets et de témoignages.
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Premier exemple : Une femme d’une trentaine d’années qui n’a jamais eu de relation intime avec M. Adam et n’a jamais formulé de grief personnel à son encontre a pourtant cherché à rejoindre les plaignantes « par solidarité féminine », mais les avocats l’ont écartée. Elle sortait d’années marquées par des soirées techno, une consommation régulière de drogues dures, et surtout un mariage violent et destructeur. Son mari l’enfermait, la frappait et la violait. Elle a dû s’échapper par la fenêtre d’une salle de bains, rejoindre sa famille, déposer plainte et obtenir son incarcération. Elle était aussi insatisfaite dans sa profession.
Pendant quelques années, elle s’est investie sérieusement dans la pratique spirituelle, a pris soin de la salle de méditation, et a gagné la considération des autres. Puis, de son propre chef, elle a annoncé qu’elle souhaitait tourner la page. Personne ne l’a retenue ni harcelée ou douté son choix libre. Depuis, elle s’est réinsérée : vie familiale apaisée, formation professionnelle réussie, voyage sur un autre continent avec un compagnon, et soutien apporté à un couple âgé dans un cadre spirituel. La comparaison est claire : d’un passé marqué par des choix nocifs et des violences subies, elle est passée à une vie équilibrée et harmonieuse. -
Deuxième exemple : un autre plaignant, consommateur intensif de drogues — il confiait avoir « tout essayé, jusqu’à l’héroïne » —, sans profession stable, a reçu de M. Adam un don de 3 969 € pour acheter les outils nécessaires à l’activité dont il rêvait. Peu après, il a immatriculé son entreprise.
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Troisième exemple : un autre plaignant consommait beaucoup de cannabis. Pendant son temps auprès de M. Adam, celui-ci lui a prêté 7 000 € pour financer une formation professionnelle, en échange de la création d’un site web, lui servant de projet de référence. Il est ensuite parti et exerce aujourd’hui en indépendant.
Ces parcours interrogent : peut-on réellement soutenir que « rien n’a été appris » ? N’est-il pas manifeste, au contraire, que des vies jusque-là abîmées par des choix destructeurs ou des impasses ont trouvé, dans ce cadre, des ressources pour s’orienter vers plus de stabilité, d’autonomie et d’harmonie ?