Pleins de surprises
On ne s’attendait pas à cela.
Chronologie de l’affaire
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M. Adam retire un plaignant de l’enseignement après plusieurs disputes, précédées d’années de comportements conflictuels au sein du groupe.
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Ce plaignant mobilise d’autres membres contre M. Adam, ils présentent des allégations concernant des relations intimes avec M. Adam.
Actions des forces de l’ordre
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La police a perquisitionné le château et le lieu de vie de M. Adam, confisquant des supports numériques.
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Lors des interrogatoires, certains témoignages des membres ont été retranscrits différemment de ce qu’ils avaient dit et ont dû être signalés pour correction.
Décisions judiciaires
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Le juge d’instruction a placé M. Adam en détention provisoire pendant trois ans avant le procès, pour des raisons de sécurité des plaignants, sans qu’il existe de preuve que M. Adam ou des membres du groupe aient été violents dans le passé.
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Plus de 170 témoignages en faveur de M. Adam n’ont pas été examinés en détail à ce stade.
Médias et diffusion
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La presse a publié des articles et reportages d’une seule perspective.
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Des vidéos sur YouTube présentent des collages hors contexte de photos, vidéos, accusations et musique de film d’horreur.
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Une plainte contre la presse pour diffamation n’a pas abouti.
Procédure du procès
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Le premier jour du proces, le greffier dit qu’il n’avait pas reçu la liste des témoins de la défense, limitant le nombre de 14 à 7.
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Les avocats des plaignants utilisént les prénoms des plaignants, tandis que l’accusé et les témoins de la défense sont adressés par leur nom de famille – ce qui crée une ambiance étrange en cet environnement mature et officiel.
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Les participants aux programmes proposés par M. Adam sont collectivement présentés comme étant « sous emprise », à l’instar de la couverture médiatique. Aucune enquête ni preuve sur l’état psychologique des centaines de membres n’a été présentée.
Observations lors des auditions
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Trois psychologues ont présenté des « micro-mouvements » lors de leur audition :
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L’une tirait sur son pantalon à chaque question ;
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Une autre écrasait une bouteille en plastique dans ses mains ;
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La troisième s’est cognée l’œil contre le micro.
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Observations générales
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Les avocats signalent que les plaignant·es présentent les éléments suivants :
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Vies d’enfance marquées par des violences graves, y compris abus et viols par le père
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Vision du monde enfantine (croyances en elfes)
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Recherche d’une figure paternelle
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Projection de cette « figure parentale » sur M. Adam
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Idéalisation de M. Adam comme « saint »
- diabolisation de M. Adam
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- Les plaignantes ont demandé un procès à huis clos, limitant la connaissance de leurs allégations.
- Certaines accusations extraordinaires ont été présentées au procès, sans que la défense a pu repondre, Les allégations de « violents fanatiques » ou d’« éléments asociaux qui complotent contre la société », que des assistantes auraient « amené des victimes » n’a pas été corroborée par des témoins ni par des éléments factuels.
- A la barre, les témoins de la défense se concentrent sur le caractère de M. Adam et les effets positifs de son enseignement. Ils ne s’expriment peu ou pas sur le comportement des plaignant·es, notamment consommation de drogues durs, séjours en hôpital psychiatrique, ou comportements abusifs envers partenaires ou membres du groupe. (Ces témoignages sont nombreux et détaillés, notamment dans les témoignages écrits.)
Le jugement
- M. Adam, un homme innocent, âgé de 74 ans, a été condamné à 15 ans de prison.