Accusations contestées.
De nombreuses accusations ont été formulées, dans les médias comme au cours du procès. Certaines, souvent reprises sans vérification, appellent un examen attentif afin de les confronter à la réalité vécue et rapportée par les participants à l’enseignement — une réalité soutenue par environ 170 témoignages écrits déposés au dossier, par 17 témoins entendus à la barre — des femmes et des hommes posés, matures, bien établis dans leur vie personnelle et professionnelle, qui ont démontré leur discernement et leur indépendance d’esprit, ainsi que par la défense et l’accusé lui-même.
Elle s’appuie également sur des centaines d’enregistrements de ses enseignements, sur une œuvre abondante — livres, albums et publications — développée et rendue publique depuis plus de trente ans.
Ce regard d’ensemble est essentiel : l’enseignement de M. Adam ne se limite pas à l’expérience isolée de quelques années évoquée par certains plaignants. Il s’inscrit dans une œuvre abondante et publique — centaines d’enregistrements, livres, albums, articles — développée de manière cohérente depuis plus de trente ans.
Ce corpus, consultable et analysable en totalité par la justice, et de bonne partie par tous, constitue une base solide pour apprécier la réalité et la nature de son enseignement, et une perspective credible au-delà de perceptions individuelles ou limitées dans le temps, et bien différente de l’image simpliste et caricaturale parfois véhiculée dans l’opinion.
Les exagérations
… qui suggérent que l’enseignement ne serait ni raisonnable, ni même normal, et qu’il poursuivrait en réalité une finalité occulte : affaiblir l’esprit des participants afin de les manipuler, les exploiter ou les abuser.
Autrement dit, ces reproches ne portent pas seulement sur des faits ponctuels, mais cherchent à induire une interprétation générale extrêmement grave — sans pour autant en apporter la démonstration factuelle ni l’expertise psychologique indépendante qui seule pourrait les étayer.